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Où en est l'écologie à la Réunion?

ÉCOLOGIE A la Réunion: L’ÉTAT DES LIEUX

Eléments de réflexion:

Historique : Wanquet évoque dès l’origine une «économie de la déprédation » et du pillage des ressources dont les dégâts irréparables pèseront sur l’évolution future de l’île.

Deux grandes phases : une colonie puis un département.

Monoculture coloniale : giroflier, café (18ème siècle) et surtout la canne à partir de 1815 (disparition des cultures vivrières)

Départementalisation + modèle de croissance importé de métropole = société de consommation de masse (hypermarchés, automobiles, loisirs axés sur la mer, etc.)

Démographie : en 1970, il y a environ 400 000 habitants, aujourd’hui nous dépassons les 800 000 et on devrait atteindre le million en 2025-2030. La population a donc doublé en 40 ans et en vingt ans (depuis 1993), 200 000 habitants de plus qui se concentrent de plus en plus sur le littoral notamment de l’ouest du fait d’un mode de vie consumériste.

Agriculture productiviste (Téréos contrôle 100 % de la filière canne et donc 70 % des arables), dépendance alimentaire, agriculture bio non soutenue (0,3 %),

Tourisme de masse orienté vers les activités nautiques, le lagon et la mer (ouest)

Urbanisation/aménagement du territoire subi/manque de vision et d’anticipation de nombreux élus/artificialisation du littoral, érosion des plages. L’Est de l’île, oublié de l’aménagement.

Basculement des eaux = boom immobilier dans l’ouest (CBO Territoria)

Problématiques eaux/déchets : enfouissements et incinération ?

Mot d’ordre d’autonomie énergétique : place des EnR ? éoliennes, solaire, géothermie abandonnée

Problématique transports/déplacements/tout automobile. Addiction aux hydrocarbures

2007 : créations Parc National des Hauts/Réserve Marine/ 2010 : inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Une « crise requins » ou crise d’un modèle touristique ? Remises en cause du Parc et de la Réserve avec un même schéma : au nom d’une tradition autoproclamée = rejet de l’Etat et des contraintes environnementales, dénonciation violente des scientifiques (Vie Océane ou ceux de la Réserve ou de l’IRD) et des écologistes assimilés au mieux à des bobos au pire à des nazis. Rhétorique gauchiste au service de la défense d’intérêts corporatistes. Eric Hobsbawm

Acteurs écolos : une quarantaine d’associations, SREPEN (FNE), Bandcochons, Greenpeace, Association Energie Environnement (Maugis), la FNAUT, Sea Shepherd. Sites internet. Pressecologie.

Politiquement : politique de Paul Vergès, loi sur le CC, projet TT, etc. Les Verts. Le PS pro automobile (NRL).

La politique régionale actuelle ? GERRI abandonné. Géothermie. TT abandonné. NRL. Greenwashing & politique de com’.