Comment apprendre à être heureux ?
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Ce débat a eu lieu le 17/07/2012 à Tusson. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Compte-rendus
Interventions
- mise en regard du cerveau
à partir des bonheurs de la petite enfance
à cultiver dans la vie en ne puisant pas trop les ressources.
roger poux
mardi 17 juillet 2012 11:09:39 +00:00
Ce qui me gêne dans le sujet du débat de ce soir, c'est la question qui le supporte: "Comment apprendre à être heureux?"
Etat heureux est avant tout un état subjectif qui, me semble-t-il, ne recourt pas à l'apprentissage du terme "apprendre".
Pour en parler, ne faut-il pas plutôt, apprécier et évaluer toutes les nuances contenues dans ce qui n'est qu'un adjectif du bonheur, du plaisir, de la joie, de la jouissance, de la satisfaction?
Bonjour Roger,
La question "Comment apprendre à être heureux ?" est peut-être mal posée. Mais le terme apprendre n'est pas, à mon sens, déplacé.
On apprend de la vie. Tout le temps. Et de tout temps. Cicéron disait que "philosopher, c'est apprendre à mourir". Il y a bien quelque chose de l'ordre de l'apprentissage. Pour peut-être arriver à maîtriser cet état instable et volatile qu'est le bonheur. Arriver à le percevoir quand il survient. Ne pas s'y agripper. Mais ne pas le fuir pour autant.
L'expérience de la vie nous apprend petit à petit à comprendre comment individuellement on apprend à mieux se connaître, à savoir ce qui est bon pour soi.
Je vous souhaite un bon débat ce soir.
Marc
Le titre "Comment apprendre à être heureux ?" a le mérite d'attirer l'attention, mais, je suggère de le compléter avec quelque chose comme : "comment réunir les conditions favorables à l'émergence du sentiment de bonheur ?", ou de l'état psychique de bonheur, ou "Quel est ce terreau sur lequel cette magnifique plante peut se développer et fleurir pour la vie ?".
Si ça peut aider, Bonheur : Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction (Wikipédia). Le terme de "durable" me parait important.
Bonjour,
La notion de durabilité est essentielle dans la question du bonheur. Étymologiquement parlant, le bonheur, c'est la "bonne heur", l'heur étant ici "la chance". Cet état de bonheur serait donc intimement lié à des circonstances qui dépassent notre volonté. Le bonheur arriverait sans crier gare. Comme envoyé par les dieux qui gouvernent notre existence (dans un sens platonicien). La question de faire vivre ce bonheur chez les hommes - êtres mortels s'il est besoin de le préciser - pourrait se situer dans un travail régulier et constant d'acceptation de notre condition.
Bien à vous.
Marc
couasnon
samedi 11 août 2012 07:37:50 +00:00
C'est à plus de 60 ans que je suis interrogé sur mon droit au bonheur. Certaines lectures ayant validé ce droit, j'ai cherché les réponses aux questions QQOQCP vis à vis de ce droit au bonheur :
Qui: moi et les autres (dans le bon ordre)
Quoi: mon bien être qui comprend mon bien aise
où: partout
quand: à l'instant présent (carpe diem)
comment: en exploitant les outils mis à la disposition des humains (oeuvres littéraires, picturales etc.), intérêt pour les médias, observations de la nature etc.... Ces activités ayant pour but de faciliter l'accès à un mieux être personnel.
pourquoi: selon les uns par respect pour leur créateur, selon certains autres, par respect pour eux-mêmes ou pour les hommes.
le sujet "comment apprendre à être heureux" induisait la réponse positive préalable à la question peut-on apprendre à être heureux
Jacques
mardi 14 mai 2013 11:13:54 +00:00
Apprendre laisse à penser que le bonheur va venir de l'extérieur, d'une part, qu'il y aurait un dictionnaire des recettes toutes faites à apprendre par coeur, d'autre part...or il ne saurait y avoir bonheur profond sans tréfond, ni répétition sans lassitude.
Si je dis personnellement-souvent que vie et bonheur sont alternance, il ne s'agît pas d'un savoir : tout le monde l'expérimentait à chaque instant de l'existence...et il ne s'agissait que de savoir un mot !
Le drame de Yannick COUASNON, s'il était réellement la source de la question posée, c'est assurément qu'il savait beaucoup trop de choses...et qu'il était encore plus difficile de désapprendre que d'apprendre !?!
Jacques
mardi 04 juin 2013 16:25:40 +00:00
Ojection, Monsieur Roger, si les animaux savants que nous sommes ont eu besoin du mot "bonheur", c'est qu'il manquait quelque chose à notre arc sémantique et de fait, autant je puis cerner mes plaisirs ou mes joies, autant je n'ai vu mon bonheur que de dos, qu'enfui...comme n'importe qui.
Autre différence, le plaisir ou la joie n'était pas des états soutenables longtemps...alors que certains parlaient du bonheur comme de longs laps de vie.
Certains affirmaient même que bonheur et plaisirs, c'était inconciliable : la seule chose de sure qu'on savait, c'est que le bonheur ne consistait pas à lutter contre le plaisir !?!
Jacques
jeudi 06 juin 2013 12:32:48 +00:00
Allo, Monsieur Roger...je me suis demandé si chaque mot, "joie", "plaisir" , "satisfaction", ne correspondait pas, en fait, à un organe...les zygomatiques...l'estomac...tandis que le bonheur serait un état neuronal-difus-global...global donc non appréhendable !...?
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