Qu'est-ce qu'être humaniste aujourd'hui ?
L’humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs. Qu'en est-il aujourd'hui ? Quid du pragmatisme et de l'idéalisme ? De la mondialisation face à l'individu ? De la vulgarisation de la connaissance ? Peut-on encore se dire humaniste aujourd'hui ?
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Ce débat a eu lieu le 13/10/2012 à Caen. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Interventions
Cécile Dalnoky
mercredi 10 octobre 2012 20:29:48 +00:00
A mon avis, l'humanisme d'aujourd'hui doit oser porter un regard neuf sur le féminisme, et le considérer comme un ensemble de compétences, de connaissances (historiques notamment), de capacités d'analyse, et comme une attention aiguë portée aux souffrances spécifiques des femmes, dans un monde pensé par et pour les hommes pendant des siècles (voir l'article récent du Monde sur le caractère androcentré de l’espace public : "la rue, fief des mâles")...
La question du (dé-)conditionnement des genres - qui enferme les êtres dans des comportements attendus, des aspirations normées, des compétences préjugées - pouvant bénéficier à tous et toutes.
Jacques
lundi 10 février 2014 16:42:02 +00:00
On ne saurait sérieusement répondre à aucune question sans en avoir d'abord critiqué l'énoncé...car les humanistes de la "renaissance" furent, en leur temps, de vrais apôtres de l'ignorance et du particularisme...face aux tenants de l'instruction obligatoire, des savoirs établis, des vérités toutes faites et des universalités installées. Leur force fût d'abord de n'adhèrer à aucun des dogmes de leur temps, ce qui fera que ni l'observation ni les sciences mathématiques ne pourront leur apporter démenti ! La seule chose qu'ils craignaient encore, c'était leurs amis : eux-mêmes étaient morts : eux-mêmes ne pouvaient plus trahir !...!
Jacques
jeudi 13 février 2014 17:16:47 +00:00
Peut-être faudrait-il ici rendre justice au saint-fondateur du christianisme dans la mesure où lui étaient prêté des idées comme "deux femmes sont aux champs ; l'une est sauvée, l'autre, non" ou "nul ne connaît l'heure de sa mort" ou encore "qui tue par l'épée devra mourir par l'épée" ; c'est ensuite que les choses se gâtent...au niveau des continuateurs, à chaque fois !?!
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