Quel serait le portrait idéal de l'homme ou la femme politique ?
Le célèbre philosophe Platon pense que l’homme politique idéal doit avoir certaines caractéristiques comme l’empathie avec le gens, il doit avoir des bonnes idées qui aident à la majorité des personnes et qui n’a pas cherché son bien personnelle. L’homme politique idéal est un concept très difficile à décrire. Si tout le monde a un idée général de quelles seraient les caractéristiques de cet homme ou femme politique idéal ? - doit il maintenir l’équilibre social, - doit il se rapprocher de ses électeurs et être conscient de la manière dont ils vivent, - doit il avoir une vision plus globale des événements pour aider et améliorer sa société, - doit il avoir un meilleur sens de la justice, l’égalité et la démocratie, - doit il être capable de prendre des décisions impopulaire et de les imposer alors que ces décisions sont les meilleures pour améliorer la société, - doit il créer plus de travail et aider la société, - doit il améliorer le niveau d'éducation du pays, - doit il améliorer la sécurité du pays. Etablissons ensemble son portrait et les 10 commandements auxquels il devra répondre lors du Café Citoyen. Entrée libre et gratuite. (Le théâatre Etoile Royale offrira un bon pour l'achat d'une entrée à tarif réduit pour l'un de ses spectacles.) lescafescitoyensdelyon@gmail.com Tél.: 06 14 71 32 74
Poursuivre le débat
Ce débat a eu lieu le 04/11/2014 à Lyon. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Interventions
Bernieri ( Barlino)
lundi 03 novembre 2014 14:15:44 +00:00
L'homme politique idéal, quelle idée saugrenue. On imagine donc que la personne publique qu'est un ''politique'' puisse être mise en équation, résumée par quelques notions qui iraient de l'éducation au diplôme, du savoir faire au savoir être, de l'honnêteté à la probité...N'est ce pas un peu utopique, un peu osé de vouloir dire à quoi devrait ressembler un homme politique, comme si la politique n'était rien d'autre qu'une façade, un habit ou plutôt un habillage de la personnalité. Pour moi homme ou femme, peu importe, un personnage politique est d'abord une personne et c'est ce que j'attends de lui ou d'elle en tant qu'électeur, plus que toute autre chose...Les qualités, les compétences, la capacité de résistance aux pressions de toutes sortes devraient être mises en avant mais l'on sait trop combien les meilleures intentions peuvent parfois voler en éclat...La lecture du Prince de Machiavel nous enseigne l'art de gouverner vu sous un autre angle que celui qu'on nous présente à longueur d'années...L'accession au pouvoir est une chose la politique qui consiste à tirer des ficelles toutes plus grosses les unes que les autres c'est autre chose. Pour se faire élire on est prêt à recevoir 30% de moins que sont prédécesseur, on promet de baisser son propre salaire, mais une fois élu c'est dans la poche des électeurs que l'on va chercher le plus gros de l'argent, pas vraiment du côté des ''politiques'' qui pourtant sont assez nombreux pour ne pas dire trop pour ce qu'ils ont à faire...L'homme politique devrait être ''vraiment'' désintéressé'' pas seulement en apparence comme une façade pour être élu.
Quand un homme politique explique pour se faire élire pour la énième fois que ses concurrents sont incapables de comprendre qu'il faut continuer à augmenter les taxes chaque année, vous avez compris ce qui peut le motiver. Quand il met en garde les électeurs qui seraient tentés par ceux qui ''rasent gratis'' ou qui promettent une baisse des impôts, vous avez compris que pour un ''politique'' ce qui compte avant tout c'est d'être un bon gestionnaire des deniers publics ou du moins d'apparaître comme tel.
Aussi curieux que ça puisse paraître, la qualité de ''bon gestionnaire'' n'est que très rarement mise en avant, car cela ne se voit guère sur le visage de ces personnages publics que sont les ''politiques''... Et puis c'est bien évident, pour se faire ''aimer'', ce qui importe avant tout aux politiques, il faut bien dépenser un peu d'argent public. Les carences en la matière sont sans aucun doute les plus faciles à dissimuler. On va privilégier ce qui se voit car il faut bien se faire réélire au détriment parfois de ce qui serait vraiment nécessaire et utile, c'est cela l'art de gérer les deniers publics de nos jours, alors que certains investissements qui seraient de nature à assurer l'avenir ne sont pas faits.
Le général De Gaulle était un grand homme certes et c'est l'image qui ressort le plus souvent car on ne cesse de vanter ses mérites, mais c'était aussi un gestionnaire des deniers publics qui savait freiner les ardeurs dépensières voire même la cupidité de ceux qui l'entouraient. Il l'avait dit lui-même et ce fut le cas qu'après lui les cordons de la bourse ne seraient plus tenus...En d'autres termes, certes mais c'était bien de cela dont il s'agissait, de l'argent de la France, de l'argent des Français ...
Alors peut-être bien que l'homme politique idéal aujourd'hui serait celui qui aurait le courage de mettre fin aux privilèges de toutes sortes qui caractérisent la classe politique, la seule ''classe'' qui ait survécu à la lutte des classes en tant que telle ou plutôt qui ait émergé de la lutte des classes initiée par le philosophe allemand Karl Marx, et expérimentée avec plus ou moins de bonheur un peu partout dans le monde depuis lors... Que ce soit en Russie, en France ou en Chine ou ailleurs le résultat de la lutte des classes, c'est l'émergence d'une classe politique plus puissante plus riche encore que la bourgeoisie qu'elle prétendait combattre. Il ne faut pas s'y tromper la classe politique ce n'est pas la bourgeoisie, elle a des rites, des moyens et des ambitions qui lui sont propres et aussi une manière bien à elle de concevoir sa mission et les relations de ''pouvoir''.
Bernieri (Barlino)
lundi 03 novembre 2014 14:21:13 +00:00
L'homme politique idéal, quelle idée saugrenue. On imagine donc que la personne publique qu'est un ''politique'' puisse être mise en équation, résumée par quelques notions qui iraient de l'éducation au diplôme, du savoir faire au savoir être, de l'honnêteté à la probité...N'est ce pas un peu utopique, un peu osé de vouloir dire à quoi devrait ressembler un homme politique, comme si la politique n'était rien d'autre qu'une façade, un habit ou plutôt un habillage de la personnalité. Pour moi homme ou femme, peu importe, un personnage politique est d'abord une personne et c'est ce que j'attends de lui ou d'elle en tant qu'électeur, plus que toute autre chose...Les qualités, les compétences, la capacité de résistance aux pressions de toutes sortes devraient être mises en avant mais l'on sait trop combien les meilleures intentions peuvent parfois voler en éclat...La lecture du Prince de Machiavel nous enseigne l'art de gouverner vu sous un autre angle que celui qu'on nous présente à longueur d'années...L'accession au pouvoir est une chose la politique qui consiste à tirer des ficelles toutes plus grosses les unes que les autres c'est autre chose. Pour se faire élire on est prêt à recevoir 30% de moins que sont prédécesseur, on promet de baisser son propre salaire, mais une fois élu c'est dans la poche des électeurs que l'on va chercher le plus gros de l'argent, pas vraiment du côté des ''politiques'' qui pourtant sont assez nombreux pour ne pas dire trop pour ce qu'ils ont à faire...L'homme politique devrait être ''vraiment'' désintéressé'' pas seulement en apparence comme une façade pour être élu.
Quand un homme politique explique pour se faire élire pour la énième fois que ses concurrents sont incapables de comprendre qu'il faut continuer à augmenter les taxes chaque année, vous avez compris ce qui peut le motiver. Quand il met en garde les électeurs qui seraient tentés par ceux qui ''rasent gratis'' ou qui promettent une baisse des impôts, vous avez compris que pour un ''politique'' ce qui compte avant tout c'est d'être un bon gestionnaire des deniers publics ou du moins d'apparaître comme tel.
Aussi curieux que ça puisse paraître, la qualité de ''bon gestionnaire'' n'est que très rarement mise en avant, car cela ne se voit guère sur le visage de ces personnages publics que sont les ''politiques''... Et puis c'est bien évident, pour se faire ''aimer'', ce qui importe avant tout aux politiques, il faut bien dépenser un peu d'argent public. Les carences en la matière sont sans aucun doute les plus faciles à dissimuler. On va privilégier ce qui se voit car il faut bien se faire réélire au détriment parfois de ce qui serait vraiment nécessaire et utile, c'est cela l'art de gérer les deniers publics de nos jours, alors que certains investissements qui seraient de nature à assurer l'avenir ne sont pas faits.
Le général De Gaulle était un grand homme certes et c'est l'image qui ressort le plus souvent car on ne cesse de vanter ses mérites, mais c'était aussi un gestionnaire des deniers publics qui savait freiner les ardeurs dépensières voire même la cupidité de ceux qui l'entouraient. Il l'avait dit lui-même et ce fut le cas qu'après lui les cordons de la bourse ne seraient plus tenus...En d'autres termes, certes mais c'était bien de cela dont il s'agissait, de l'argent de la France, de l'argent des Français ...
Alors peut-être bien que l'homme politique idéal aujourd'hui serait celui qui aurait le courage de mettre fin aux privilèges de toutes sortes qui caractérisent la classe politique, la seule ''classe'' qui ait survécu à la lutte des classes en tant que telle ou plutôt qui ait émergé de la lutte des classes initiée par le philosophe allemand Karl Marx, et expérimentée avec plus ou moins de bonheur un peu partout dans le monde depuis lors... Que ce soit en Russie, en France ou en Chine ou ailleurs le résultat de la lutte des classes, c'est l'émergence d'une classe politique plus puissante plus riche encore que la bourgeoisie qu'elle prétendait combattre. Il ne faut pas s'y tromper la classe politique ce n'est pas la bourgeoisie, elle a des rites, des moyens et des ambitions qui lui sont propres et aussi une manière bien à elle de concevoir sa mission et les relations de ''pouvoir''.
Marre de retaper vos coordonnées ? Créez un compte ! Créer un compte permet d'être averti des nouvelles contributions, d'être reconnu et donc de ne pas avoir à taper ses coordonnées pour participer aux débats.