Quels sont les problèmes de l'école ?
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Le sujet, ainsi posé, sera l'occasion de tenter de dresser un constat sur tout ce qui, selon les participants du café citoyen, pourrait entraver ou négliger le rôle et la mission de l'école. Nous bornerons la discussion aux niveaux primaire et secondaire. Les "problèmes de l'école" viendraient-ils de l'extérieur du système scolaire ; des parents par exemple ? Seraient-ils plutôt "dans" l'école, elle-même ? Son fonctionnement serait-il en cause ? Son administration serait-elle défaillante ? Les contenus de l'enseignement scolaire laisseraient-ils à désirer ? Les professeurs sont-ils, à cet égard, démunis ou responsables ? Au fond, l'école a-t-elle vraiment des problèmes ? Et s'il y a "problèmes" à l'école, sommes-nous qualifiés, en tant que citoyen, pour les énumérer avec pertinence ? Venez, avec votre éventuelle compétence et votre parole personnelles, exprimer votre réflexion et vos arguments, dans le respect de la parole de l'autre. Rendez-vous ce mercredi 8 avril 2015, 18h30, à Nancy.
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Ce débat a eu lieu le 08/04/2015 à Nancy. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Interventions
Jacques
lundi 27 avril 2015 16:26:50 +00:00
Dans la mesure où il n'y avait richesse que les hommes, tous les problèmes devaient être posés en terme de problèmes de recrutement...et lorsqu'on écoute les enseignants, souvent les trouve-t-on absoluement sans empathie pour les enfants : ce qu'ils aiment ou aimaient, eux, c'était l'école...sauf que personne ne leur avait jamais dit que le métier d'enseignant, c'était exactement le contraire de leur ancien métier d'écolier : enseignant, vous changez de petits camarades tous les ans, pour garder le même programme 30 ans durant...écolier, non seulement vous conservez les mêmes camarades de classe mais changez également de programme tous les ans.
L'académisme triomphait partout parce qu'il était infiniement plus aisé de mesurer a-priori les acquis mnemoniques des candidats-enseignants que leur potentiel pédagogique
Ministres, directeurs ou élus-syndicalistes n'avaient aucun contact avec les enfants, pas même les leurs !...?
Enfin n'entendait-on que les enseignants malheureux : les pédagogues-nés ne pesaient rien dans la gouvernance de leur administration...puisqu'eux n'avaient pas besoin d'être gouvernés !...?
Je peux en parler parce que j'ai été écolier, que je n'ai jamais éprouvé beaucoup de sympathie pour mes professeurs...mais que leur lamento m'interpelle.
Jacques
lundi 27 avril 2015 16:26:56 +00:00
Dans la mesure où il n'y avait richesse que les hommes, tous les problèmes devaient être posés en terme de problèmes de recrutement...et lorsqu'on écoute les enseignants, souvent les trouve-t-on absoluement sans empathie pour les enfants : ce qu'ils aiment ou aimaient, eux, c'était l'école...sauf que personne ne leur avait jamais dit que le métier d'enseignant, c'était exactement le contraire de leur ancien métier d'écolier : enseignant, vous changez de petits camarades tous les ans, pour garder le même programme 30 ans durant...écolier, non seulement vous conservez les mêmes camarades de classe mais changez également de programme tous les ans.
L'académisme triomphait partout parce qu'il était infiniement plus aisé de mesurer a-priori les acquis mnemoniques des candidats-enseignants que leur potentiel pédagogique
Ministres, directeurs ou élus-syndicalistes n'avaient aucun contact avec les enfants, pas même les leurs !...?
Enfin n'entendait-on que les enseignants malheureux : les pédagogues-nés ne pesaient rien dans la gouvernance de leur administration...puisqu'eux n'avaient pas besoin d'être gouvernés !...?
Je peux en parler parce que j'ai été écolier, que je n'ai jamais éprouvé beaucoup de sympathie pour mes professeurs...mais que leur lamento m'interpelle.
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