Que faire des frontières ?
La crise des migrants en Europe remet en cause le traité de Schengen sur la libre circulation des biens et des personnes dans l'espace européen. L'économie mondiale dépasse depuis longtemps les frontières classiques de l'Etat-Nation. A quoi sert une frontière aujourd'hui ? Comment réguler les migrations, au sens large, et l'économie internationale à l'heure du dépassement des frontières traditionnelles ? Le citoyen européen peut-il envisager, sans risque, de se replier sur sa frontière nationale ? venez en débattre, dans le respect et l'écoute, ce mercredi 10 février à 18h30, au café-librairie "L'Oreille est Hardie", à Nancy, 157, rue Saint-Dizier.
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Ce débat a eu lieu le 10/02/2016 à Nancy. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Compte-rendus
Interventions
Jacques
mardi 08 mars 2016 16:43:59 +00:00
Non, le problème premier, ce ne sont pas les frontières : personne ne vit les deux pieds sur une ligne de front administrative, fût-elle la frontière russo-polonaise : la question première, c'est ce qu'il y a à l'intérieur de nos maisons, de nos prisons, de nos armées...d'abord parce que la question se posera toujours, même lorsqu'il ne resterait plus un seul poste-frontière sur terre ; bien mieux, bien pis, pour moi, tout le bruit fait sur les frontières n'était fait que pour masquer le lent pourrissement de nos sociétés démocratiques, par l'intérieur...progressivement absorbées par le grand-frère pékinois.
Déjà, avec l'EUROPE, on peut dire que les jeunes se sont faits bien avoir !...
Jacques
mardi 15 mars 2016 17:11:57 +00:00
Les vraies frontières sont maritimes, rocheuses, climatiques ou linguistiques : les frontières nationales n'existent pas ; la frontière franco-allemande, par exemple, est une frontière militaire voulue par des rois versaillais pour mettre leurs palais à trois jours de cheval de hallebardiers des saints-empereurs gemaniques.
Aux fausses frontières pouvaient-on ajouter les frontières politiques : ceux qui déniaient aux autres de s'entourer de frontières leur déniaient, du même fait, toute liberté individuelle : les internationales se ressemblent toutes, qu'elles fussent catholiques-romaines ou marxistes-léninistes : dans l'un et l'autre cas, c'était des mélanges qui ne pouvaient déboucher que sur un état policier : on ne saurait pas plus être marxiste "et"léniniste que catholique "et" romain !!! Surtout, pourquoi vouloir être universel lorsqu'on pouvait être déjà soi-même ???
Jacques
mercredi 16 mars 2016 17:41:32 +00:00
Enfant, on ne connaissait de la mondialisation que les ananas, les bananes, le café et le sucre...puis est venu le temps du soleil en ESPAGNE à pas cher...le MAROC, la TUNISIE...maintenant DUBAI...toujours le soleil, toujours une dictature où le salaire-horaire ne vaut rien...puis sont venus les vêtements made-in-china...gentiment tricotés par des peties-mains logées dans des cages de cinq étages sans porte ni fenêtre...juste un grillage...pour avoir moins chaud, la nuit, sous le tropique !...!
Parallèlement les veinards de la mondialisation s'inventaient-ils de grandes-belles causes pour pouvoir aller encore plus souvent sous les tropiques : au siècle dernier, ils parlaient de la même façon des landes sauvages de BRETAGNE ou de la montagne pyrénéenne.
A voir les cathédrales catholiques-romaines ruisselantes de broderie de verres et de pierre, ils n'avaient vraiment rien inventé sous le soleil
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