Qu'est-ce qu'un citoyen aujourd'hui?
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Ce débat a eu lieu le 02/02/2017 à Castres. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Interventions
Jacques
mercredi 01 février 2017 16:41:01 +00:00
Dans "citoyen", il y avait "cité", voire "mitoyen" ; ne pouvaient donc se dire "citoyen" que les habitants d'une cité-état !?!
De fait, en 1789, la république fut d'abord un phénomène urbain-parisien...dans une ville sans rapport avec la ville de 2017.
Il y avait eu BORDEAUX.
Il y aura LYON.
Au moyen-âge, le seul air de la ville rendait libre !...!
Quant à l'empire capétien, c'est un empire et ce sera toujours un empire : proclamer que l'empereur ne sera plus héréditaire mais coopté, ce ne changeait rien pour le piéton !
Jacques
mercredi 01 février 2017 16:49:34 +00:00
Non, la cybernétique ne changera rien tant qu'on ne pourra pas sortir habillé d'un ologramme ou aller dormir un programme-télé dans l'estomac.
Non, la cybernétique n'a pas éveillé les gens : elle les aurait plutôt appauvris : avant, dès que le jour baissait, ils voyaient des esprits farceurs partout
Jacques
vendredi 03 février 2017 13:14:39 +00:00
Evidemment, personne n'avait jamais voulu être le sujet d'un empereur ; à défaut de pouvoir changer de vie, on s'inventait des vies...et des monarques fils de ciel, élus des dieux, petit-pères des peuples, chéris de nations introuvables : l'homme politique était un animal poétique ; l'empereur lui-même ne se supportait pas...et jouait le jeu, de gré ou de force...mais en fait, tout était bon...le crime, le mensonge, la concupiscence, la naïveté, la misère, la vérité : c'était un vrai métier...aux antipodes des règles de bon voisinage réglant la vie d'une cité-village.
Plus dictatorial se faisait le pouvoir impérial, plus fort devait se faire le transfert psychanalytique du sujet vers l'empereur, à peine que tout implose.
La peur étant une maladie contagieuse, le culte des empereurs les plus méchants se perpétuait dans le temps, indéfiniment.
Jacques
vendredi 03 février 2017 17:16:56 +00:00
...et l'état-nation...suspect : cela revenait à dire que tous les francophones devraient faire partie d'un seul et même même système militaro-policier : seuls les policiers pouvaient être pour, sans réserve : les esprits libres, quant à eux, aimeront bien mieux l'idée de pouvoir fuir leur village...plutôt que d'avoir à se soumettre à n'importe qui arrivé général-en-chef.
Bien mieux, avec l'anglais et l'électronique, on y arrivait, au village global, et les problèmes ne décroissaient pas : c'est que le bonheur public supposait encore autre chose.
Etrange, c'est au moment où l'empire capétien réalisait son unité linguistique que ses champions du nationalisme se lançaient dans une nouvelle aventure impériale multinationale...ou commençaient à exploser, sur le mode altermondialiste-décolonnisationiste.
En contrepoint, c'était la SUISSE qui donnait le mauvais exemple du multi-linguisme avec trois langues officielles...des cantons...et des votations sans nombre.
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