"Que l'avenir ne soit plus ce qui va arriver mais ce que nous allons en faire."

Le problème ou le piège, dès qu'on se mettait à rêver d'avenir, c'est que l'avenir, c'était toujours demain...demain...demain : la seule façon d'échapper au piège serait de raisonner au présent...rien que pour le plaisir...parce que si demain est pire qu'aujourd'hui, mieux valait laisser les apôtres-du-lendemain y aller tout seuls !?!
Si je regarde en arrière, tout ce qui paraissait un atout aura étrangement été plutôt un handicap et tout ce qui aura été grosse déconvenue, se sera révélé une chance : jamais je n'avais rêvé de la vie que je mène actuellement, en ce qu'elle me plait le plus...et vais bien serrer le pinceau, dès fois que l'échelle tombe.

Lorsque l'on veut commander à l'avenir plutôt qu'au présent, il y a grand danger que l'on soit possédé-guidé par la partie sombre de son passé...et qu'on oublie d'emporter ce qui fonctionnait très bien, tout seul : bien plus prudent serait-il de se contenter du bonheur présent, en se laissant guider par l'envie du moment : laissez parler votre corps : votre pauvre tête ne sait que ce dont vous souffrez, voire que répéter ce qu'on lui a dit de répéter : il fallait cent ans pour inventer un mot, une idée, une couleur nouvelle !?!
Pour commander vraiment à l'avenir faudrait-il pouvoir se changer soi-même...et non pas seulement s'adjoindre des machines qui mangeaient nos muscles et, de proche en proche, toute joie de vivre : les hommes préhistoriques étaient finalement plus heureux que nous : hommes et loups vivaient chacun dans sa tanière tandis qu'aujourd'hui, le loup habite chez vous : le loup, c'est vous !...