Notre volonté peut-elle transcender notre liberté?
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Ce débat a eu lieu le 12/12/2017 à Carmaux. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Interventions
Jacques
lundi 11 décembre 2017 12:34:41 +00:00
Tous nos éduquants faisaient rarement appel à "notre" volonté, moins encore à nos dons naturels, lorsqu'ils nous exhortaient à faire acte de volonté : il s'agissait presque toujours de faire la volonté de quelqu'un d'autre, soit personne isolée mais influente, soit un groupe d'individus tel qu'une hypothètique clientèle future.
On se demande ce qu'une liberté pure et naturellement douée aurait à faire des consolations de la volonté...et de la richesse matérielle !...!
Même sur un plan comptable pur, que valaient les ors des palais nationaux au regard des privations d'affection par lesquelles il fallait passer pour arriver à se coucher dessus ?!?
L'exhorte à la volonté ne servait-elle pas souvent à masquer des fautes commises en amont, au niveau des éduquants...traditionnellement achetés ou échangés au sortir des estaminets !...?
Les pas-doués, devaient-ils souffrir toute leur vie en silence dès lors qu'ils avaient déjà un semblant de réussite sociale en main ???
Tout autre seraient les appels à la tempérance ou à l'intelligence, appels que, personnellement, je n'ai jamais vu lancé à personne !...
Jacques
lundi 11 décembre 2017 16:59:13 +00:00
Pour faire acte de volonté personnelle, il faudrait peut-être se sentir tout petit comme ayant été agressé...or c'est impossible : les douleurs premières sont intestines, voire intra-utérines...puis on vous met devant des défis pour lesquels vous ne disposez d'aucune arme, d'aucune chance : vous n'êtes pas terminé : vous commencez perdu d'avance...sans pouvoir imaginer que vos tourmenteurs ont tous commencé tourmenté...et que la volonté est un cercle vicieux : votre volonté est toujours celle d'un autre. Toutes vos envies sont celles de votre espèce.
Les premiers mois de la vie sont primordiaux.
Naîtrieriez-vous doués de "raison" que vous n'auriez pas moins besoin de jeux et de lait dans le biberon !!!
Jacques
mercredi 13 décembre 2017 16:57:20 +00:00
Dès qu'on parlait d'envies et non plus de liberté, aussitôt tout semblait-il beaucoup plus clair, non seulement à ceux qui avaient été élevés dans la crainte du péché contre le clan mais aussi à ceux qui craignaient de passer toute leur vie de charybe en scylla faute de pouvoir mettre leur envie du moment en perspective "longue" ; restait un mystérieux désir de transcendance : ne serait-ce pas seulement un sentiment de raz-le-bol...chez des enfants braqués depuis le berceau, contre toute idée de satiété, de complétude, d'impermanence...au service d'une ingénieuse machinerie destinée à leur soutirer un maximum d'énergie leur vie durant : un être ou un système en équilibre ne produit rien, ne sert à personne ou, plus exactement, ne sert personne : il est.
En fait, la liberté n'existait pas : mêmes nos rêves avaient leurs raisons d'être.
La volonté n'était que l'un des noms de l'adversité.
Le seul problème qui se posait vraiment au philosophe-citoyen était le déréglément de ses envies.
Tous les grands-maîtres avaient été de grands fêlés !? En plus, on ne les connaissait qu'à travers ce que les moins doués de leurs élèves en avaient retenu !? Les vrais sages étaient, eux, tous passés sans laisser de trace...comme un photon !...?
Jacques
mercredi 13 décembre 2017 17:04:16 +00:00
Les grands-maîtres nous ouvrent-ils ou nous ferment-ils à la sagesse...ça dépend du degré au quel on se trouve : c'était comme une échelle : on ne saurait monter plus haut qu'elle...et qu'il faut aux oiseaux descendre du ciel pour toucher au dernier barreau !...
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