Pourquoi on ne s'écoute pas?
Poursuivre le débat
Ce débat a eu lieu le 09/01/2018 à Carmaux. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Interventions
Jacques
mardi 02 janvier 2018 17:39:33 +00:00
Pourquoi on ne s'écoute pas...mais parce que nos père et mère n'étaient pas écoutés par leurs propres parents et leurs propres parents, par leurs propres parents : il fallait une énergie folle pour inverser tel cercle infernal.
Aux parents fallait-il ajouter les missi-dominici envoyés par les empereurs, les papes, les rois, les sergents-majors de première classe...et toutes sortes de gens plus soucieux de leur bien-être que de la destinée du reste du monde, à commencer celle de leurs enfants, envoyés se faire voir sur tous les fronts.
L'espèce humaine n'avait jamais été franchement portée au bien : c'est à l'accélération de l'extinction de toutes les autres espèce qu'on mesurait désormais son expansion au cours de l'ère glaciaire !...
Pour que l'écoute devienne un vrai plaisir, comme le chocolat ou le violoncelle, il fallait donc un vrai miracle !?!
Jacques
mercredi 03 janvier 2018 17:10:56 +00:00
Nuit enfuite, au souvenir de tous ces bels gens scotchés à leur portable, jamais n'avait-on autant écouté chez les hommes : c'est par un réflexe acquis, quasi-pavlovien, qu'hier, j'ai compris la question comme une énième mise en accusation du réceptant : en fait, c'était toujours l'émettant qui était le responsable premier de la qualité de son message...et ce n'était que justice d'écouter de préférence les gens qui savaient bien parler...et de fait, enfants des écoles, avions-nous appris à se taire...dix-vingt-trente ans durant...quand ce n'était pas à l'atelier, au chantier ou dans les trains !!!
S'il fallait hier un miracle, je n'imaginais que nous étions si près !
Jacques
mercredi 03 janvier 2018 17:13:35 +00:00
...si près...ou si loin, pas ne pas voir au de-là le bout de son nez !?!
Jacques
vendredi 12 janvier 2018 17:44:17 +00:00
Si j'en devais croire tous les gens qui étaient venus à moi pour me demander leur chemin, je dirais que pour être entendu, il faudrait d'abord se taire, faire la paix avec soi-même et le monde, au besoin en chassant le monde de sa tête : oui, peut-être fallait-il chasser le monde de soi pour qu'il vienne à vous sans crainte...comme les chats, les oiseaux ou les papillons qui ne s'approchaient que s'ils croyaient que vous étiez en train de regarder dans la même direction qu'eux.
Une autre recette serait d'attendre que les gens vous sonnent...d'arrêter de leur courrir après avec des questions qu'eux ne s'étaient encore jamais posé : tout se tenant, tout menait à tout...mais il fallait d'abord partir de votre interlocuteur pour être sûr d'arriver à votre interlocuteur.
Une toisième voie serait de n'adresser parole qu'à des personnes disposées à écouter : nous ne pouvons rien pour ceux qui ne veulent rien changer à rien...quand ce n'est pas nous-mêmes qui présentions un air si rébarbatif que rien de bien bon ne semblait pouvoir sortir de nous : oui, la beauté psychologique se voyait...à la façon de se vêtir, à la façon de marcher...et le moindre qu'on pouvait dire, c'est que le vestiaire de l'homme moderne-libéral-avancé était bien noir !...
Marre de retaper vos coordonnées ? Créez un compte ! Créer un compte permet d'être averti des nouvelles contributions, d'être reconnu et donc de ne pas avoir à taper ses coordonnées pour participer aux débats.