Où commence et où s'arrête le harcèlement ?

Las, le harcèlement ne commençait pas plus qu'il ne finissait : on naît dedans, pour n'en ressortir que les pieds devant...parce que l'homme est un animal social-harcelant, par nature, tout comme son meilleur ami, le chien...et plus encore son cousin, le lycaon.
Il n'est pas sorti du berceau, que l'homme harcèle déjà ses parents !!!
C'est parce que l'homme était une bête, comme le chien, qu'il fallait civiliser l'un, domestiquer l'autre...sans jamais tuer complètement la bête sinon...
...alors, quand on voyait comment les circassiens pouvaient dresser des lions ou des ours ou des éléphants, pouvait-on légitimement se demander comment pouvaient s'y prendre nos pédagogues diplomés avec les enfants à peine sortis des berceaux, pour échouer pareillement : plus les enfants faisaient d'études, moins ils semblaient avoir de moralité !?!

Une autre réponse toute aussi vraie que notre naissance comme point de départ du harcèlement, serait de dire que le harcèlement commençait souvent bien avant le harcèlement, dans une organisation méthodique de la pénurie...notamment en matière de logement ; ainsi, la seule parade crédible à la violence conjugale était-elle, pour moi, des refuges en nombre suffisant...et gérés a-minima : pour moi, tout le reste était gesticulations toxiques...hystérisantes...paranoïaques...
...et malgré mon âge et ma position, j'étais bien placé pour en causer : physiquement blessé, abreuvé de reproches, régulièrement pressé de questions, berné, poussé au suicide, parce que désiré ou désirable, tout m'avait paru bien léger à supporter tant que j'avais pû interdire l'accès de mon domicile à tous mes soupirants-poursuivants.
Poser les questions en terme de politique publique positive ainsi, avait-il le double avantage de ne pas flirter avec le tout-punitif "et" de n'avoir pas à entrer dans des distingo cliniques rapidemment délétères ou contre-productifs : c'était là, pour moi, le génie de toutes les républiques !...