L’Art peut-il transformer le regard des citoyens dans leur quartier ?

La citoyennetée étant une querelle de pouvoir, il n'est pas sûr que les éculubrations d'une caste d'amuseurs publics intéressât vraiment la citoyenneté : ici, l'art ne semblait devoir intéresser que la sophistique, la démagogie, le populisme : chacun mettra, sur la chose,le mot qui lui plaira.
Tout différent sera la réponse si l'artiste, c'est tout un chacun...et l'art, une exigence d'authenticité et de perfection plastique.
Déjà verrait-on peut-être un peu plus clair en posant qu'une fonction civique ne nourrit pas son homme...en renvoyant les commerçants-nés au marché moderne, libre et non-faussé !...

Autrement dit, si les arts plastiques suffisaient, le 16°Arrondissement de Paris serait un lieu des plus plaisants où habiter...or ce ne semble absoluement pas le cas.

Renverrait-on les commerçants-nés au grand marché libre-et-nonfaussé, qu'on les verrait beaucoup moins entichés de liberté entrepreneuriale : on ne parlait jamais tant et mieux de liberté que lorsqu'on se trouvait soi-même à l'abri de tout ce qu'on dit et chante !...! C'était particulièrement vrai pour les grand capitaines d'industrie qui vivaient largement du don-forcé.

C'était vrai pour les artistes officiels, également.