Existe-t-il une spiritualité laïque ?
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Ce débat a eu lieu le 09/02/2008 à Caen. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Compte-rendus
Interventions
Jacques
mercredi 16 janvier 2013 17:03:47 +00:00
Moi qui ai bien connu Jésus et même les dinosaures, je puis vous dire que NUMERO-UN ne comprends rien à rien : le but de la question posée à Jésus était de le faire tomber, soit pour intelligence avec l'ennemie romain, soit pour provocation à la rebellion fiscale ; Jésus qui n'était pas sot, réussissait à traiter son tombeur de collabo...sans le dire ouvertement...tout en le disant...sans allumer le moulin à paroles !...
Maintenant, la grande tradition juive était que prêtres et docteurs de la Loi se mêlent de tout. Extérieur au clergé comme au tribunal talmudique, il semontrait volontiers anti-clérical...ou très-très modérément clérical.
Maintenant, le peuple hébreux se débrouillait guère mieux que les autres : même si sa loi fondamentale interdisait de tuer, lui était toujours en guerre !?!
Pour moi, il fallait laisser Jésus à son temps :l'actuelle séparation de l'EGLISE et de l'ETAT, ce releverait plutôt de la nécessité de distinguer ce qui relève de la bonne gouvernance de ce qui relève du rêve, de la démence, en sachant qu'on ne saurait être clair totalement : les ultra-rationnalistes sont irrationnels, dans leur genre à eux, exactement comme les autres.
Si les juges sont trois et les députés trois cent, c'est précisément pour n'avoir pas à aller fouiller les sub-conscients : faire se neutraliser les dingueries était la seule chose à laquelle on pouvait raisonnablement aspirer.
Si vous-même étiez parfait, sans doute seriez-vous parti pour le désert depuis longtemps ; le temps viendra où tout le monde reconnaîtra vos mérites, cependant...mais fallait mourir d'abord.
Jacques
jeudi 17 janvier 2013 13:31:29 +00:00
Pour moi, la laïcité, en 2013, ç'est offrir un lieu de réunion dans chaque village, dans chaque quartier, aux gens désargentés ou un peu pingres : c'est une baraque avec quatre murs, une table, un toit, un poêle, cent chaises et de la lumière toute la nuit ; on pouvait fair le bruit qu'on veut : c'est un droit si merveilleux, que le droit de se réunir pour causer au chaud, qu'on l'a baptisé "liberté".
Maintenant, payer une salle de réunion spécifique à chaque professionnel de chaque culte enregistré, pour refuser au simple citoyen le droit de se réunir, c'était vraiment vider de son contenu la lettre du droit de réunion : à défaut de pouvoir vider l'esprit d'une loi, en violait-on sans vergogne la lettre...toutes écuries électorales confondues.
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