La solitude : ses causes, ses conséquences
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Compte-rendus
Interventions
farah
vendredi 01 juillet 2011 16:52:02 +00:00
vs avez j suis un fonctionnaire et j suis tre jeune 23 ans et la solutide me brise le coeur alors j voudrai savoir ses consequence sur mon psychologie car j remarque que la plus part de mon temps j passe a se parler monlogue,
wissal messari
dimanche 09 octobre 2011 21:00:33 +00:00
vraimnt c magnifique et merci pour toutes ces informations qui me t'aide beaucoup c'est trés gentil
MONTFORT
mercredi 23 mai 2012 08:29:09 +00:00
La solitude c'est une habitude : se lever seul, boire seul son café, prendre le métro seul etc..puis aussi toute la journée rester avec ses collègues, lancer des sujets de conversation qu'ils accrochent ou pas et puis se réconforter en pensant au week-end où on pourra voir qui on veut en étant moins exclu et surtout ne pas s'en vouloir de la situation en semaine où on doit aller gagner sa croute dans un drôle d'ambiance parfois en se sentant seul....
billwilly
lundi 30 juillet 2012 22:47:13 +00:00
Gilbert Bécaud chantait :
La solitude ça n´existe pas
La solitude ça n´existe pas
La solitude ça n´existe pas
La solitude ça n´existe pas
Chez moi il n´y a plus que moi
Et pourtant ça ne me fait pas peur
La radio, la télé sont là
Pour me donner le temps et l´heure
J´ai ma chaise au Café du Nord
J´ai mes compagnons de flipper
Et quand il fait trop froid dehors
Je vais chez les petites sœurs des cœurs
La solitude ça n´existe pas
La solitude ça n´existe pas
etc ... etc
Télé, internet, musique, sortie, action de fuite compulsive ( sommeil, addictions en tout genre ... ) la liste pourrait être exhaustive si l'on s'appliquait à n'oublier aucun subterfuges efficace pour fuir la solitude.
Ces subterfuges sont en effet des béquilles à la solitude dans certains cas. La vie nous offre d'expérimenter une multitude de situations au travers desquelles nous nous construisons, nous apprenons à nous connaître. Le chemin vers soi-même est sans aucun doute le plus long à parcourir, sans garantie absolue de le faire jusqu'au bout sans vivre un jour , l'expérience de la solitude qui vécue au moins une fois dans sa vie, se propose comme une parenthèse au cours de laquelle nous pouvons prendre un peu plus de temps pour aborder certaines questions telles que, comprendre qui nous sommes, ce que nous sommes, ce que nous voulons ou ne voulons pas, ce qui est essentiel ou superficiel, autant de constats et de questionnements , et j'en passe , qui bien souvent ne trouvent aucun écho en nous lorsque nous sommes emportés dans un tourbillon de vie intense où la mécanique du quotidien bien rodée nous éloigne de la question essentielle selon moi ;
Suis-je capable de vivre en bonne compagnie avec moi-même ?
La solitude, au-delà de tous les aspects négatifs qu'elle présente, est sans nuls doutes la meilleure des conditions pour nous aider à réfléchir sur cette question fondamentale selon moi, si l'on accepte de considérer que tout ce qui de nous rayonne vers autrui, à d'abord trouvé sa source en nous-même.
On ne peut rien donner si l'on ne possède rien. Ne pas se connaître, ne pas être capable de vivre en paix avec soi et ne pas faire ce chemin vers soi pour y parvenir, c'est prendre le risque de ne pas faire le bon chemin vers les autres.
La solitude n'est pas seulement ce que l'on voit d'elle de l'extérieur. Elle n'est pas seulement un des nombreux dysfonctionnements d'une société offrant paradoxalement des outils performants de communication qui finalement nous isolent plus qu'ils nous rapprochent . Le danger n'est pas l'outil en soi, mais l'utilisation que nous en faisons.
La solitude peut également être vécue comme une solution de transition, une opportunité de changer de cap, une possibilité de se remettre en question, de faire le point, faire le vide, nettoyer, faire le deuil de ce qui n'existe plus, de se rapprocher non seulement de soi mais des autres, tout en acceptant de s'éloigner de ce qui n'est plus ( et qui ne doit plus être !!! ) Elle nous invite au " bilan " et à la volonté d'inventer ou ré-inventer un autre présent , regarder devant soi et avancer pour aller vers les autres en sachant que l'on pourra offrir un peu plus de soi, sans s'oublier comme on a pu le faire en remplissant sa vie de choses qui n'avaient d' autre intérêt que celui de " fuir le risque de solitude "
. Ce que nous n'avons jamais expérimenté nous interpelle et nous fait peur .
Tout ce qui ne fait plus peur nous est familier, ce qui nous est familier nous est plus facile à vivre, ce qui nous est plus facile à vivre nous rend plus serein donc plus heureux, la joie , le bonheur nous garantissent d'être plus accessible , plus ouvert, plus communiquant et d'entrer en contact . Le bonheur et la joie rayonnent quoiqu'il en soit. Faire de sa solitude une opportunité, une expérience positive et une aventure certes pas facile , mais constructive .
La solitude selon moi ne convient à personne, certains l'apprivoisent d'autres la subissent .
Bien à tous !
W . V
genet
mardi 19 mars 2013 20:08:34 +00:00
Je me sans toujours seul pas comprid ,certainement du a un abondont du pereun frere decede jeune et une mere remarier avec un homme qu il ne ma jamais aimer donc je me suis fabriquer une carapasse.meme avec ma femme je me sans seul elle qui est tres entoure famillialement moi en cas de pepin personne ne viendra voir si je vait bien
gwen
samedi 27 avril 2013 18:43:03 +00:00
c'est vrai que souvent on construit sa vie sociale dans sa famille et quand la famille est déstabilisée c'est parfois difficile de trouver une vie relationnelle et affective équilibrée à l'exterieure de la famille,
mais je pense il y a toujours des personnes à l'écoute et qui sont ouverts
on peut toujours trouver partout des frères et des soeurs et des pères et des mères même si il n'y a pas véritablement de liens de sang !
et puis il ne faut pas hesiter à demander de l'aide à des personnes qualifiées, des professionnels qui savent aider, écouter, conseiller, soigner si besoin, voir si tout va bien.
personnellement j'ai beaucoup de respect pour tous les travailleurs sociaux et médicaux, et associations, qui essaye de tisser des liens et éviter les solitudes (que ce soit des personnes agées, des jeunes isolés, des personnes atteintes de maladies...
et enfin aussi que pour moi la meilleure compagnie dans la solitude c'est la nature!
il y a toujours des plantes à observer, des animaux à surprendre, des nuages et des lumières toujours nouvelles, et ça me change un peu de la compagnie des hommes et de femmes, même des enfants. (trop de jugement, ça me fatique!)
alors heureuses solitudes et joyeuses et enrichissantes sociabilisations !
Caggiari Paule
mardi 21 mai 2013 21:48:26 +00:00
La solitude fait partie de ma vie depuis ma retraite, "2ans". J'ai divorce et déménage, je vous avoue que ma vie a changé. Mes amies se sont évaporées. Mais J'ai une grande consolation , pour ma part " un ami fidèle et tendre" Jesus-Christ, disponible à toute heure. C'est un grand privilège car je lui parle de mes angoisses, de ma solitude , de mes craintes, et croyez- moi je me sens écoutée. Bien sur qu'une présence humaine est appréciable. Les rapports ne seront pas les mêmes. Mais faut-il que l'ont puissent regarder dans la meme direction. La solitude n'est pas toujours évidente à gérer surtout que j'ai connu les années 60, ou mes plus jeunes années se sont déroulées sans la T.V ,nous nous réunissions après dîner dehors, parents et voisins et les grandes discussions d'adultes occupées les soirées, pendant que les enfants se prêtaient au jeu. Cependant quand je rencontre un voisin, de ma voix douce je lui adresse un "bonjour amical" c'est suivi d'une réponse timide pour ne pas m'inciter a aller plus loin. Qu'elle tristesse !!!! Mais je ne désespère pas.
Helene
dimanche 26 janvier 2014 16:34:36 +00:00
La solitude ,c'est , en résumé , quand tu n'existes pour personne et personne n'existe essentiellement pour toi . C'est être le " Poulidor " de la société . C'est entendre éternellement : quand j'aurai le temps , quand j'aurai fait tout ce que je projette , à la belle saison ...etc...Pas pessimiste pour un sou , je constate ... J'ai changé de pays parce que je trouvais les habitants du lieu où j'habitais un peu trop indifférents ... Je suis maintenant en France et c'est malheureusement pareil ... J'ai pourtant l'habitude de m'adresser la première aux personnes que je rencontre , de rendre quelques services dans la mesure de mes possibilités ( j'ai 87 ans ... ) , j'invite facilement mes voisins à un repas ou un apéritif , je prends contact avec certaines activités , mais rien n'arrive en échange , pas même le petit café vite fait pour papoter 5 minutes ... Je suis heureuse ... Mais les journées et les soirées sont parfois longues !!!
René
mardi 06 janvier 2015 10:03:29 +00:00
cet "article" est très intéressant et ces commentaires sont valables partout dans le monde notamment en France, mon pays.
il y a des millions de personnes seules malgré elles à cause de circonstances diverses et la plupart souhaitent retrouver un partenaire de vie pour briser cette solitude déprimante
Certains, certaines arrivent à rencontrer une personne isolée comme lui ou elle et sortent ainsid e la solitude, mais il y en a beaucoup plus qui n'y arrivent pas.Pourquoi? difficile à dire,...le destin..???
je vois le commentaire de HELENE, ci dessus et je la comprends, j'ai moi même 85 ans, nous sommes pesque du même âge et je ressens le même sentiment d'abandon, de non retour de la part des personnes que j'invite où vers lesquelles je vais, tentant un approche
c'est dur de vivre en solitaire même au milieu de la foule de Paris ou autre grande ville
mais tout le monde n'a pas la capacité d'aller vers les autres, timidité, complexes, appréhension du regardd es autres etc
il faut se forcer , s'ouvrir, mais c'est plus facile à dire qu'à faire
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