La famille : noyau d'apprentissage de la démocratie ?
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Ce débat a eu lieu le 12/03/2003 à Caen. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Compte-rendus
Interventions
Jacques
jeudi 06 décembre 2012 12:32:32 +00:00
La famille ne saurait être mesure de toutes choses, quand bien même en serait-elle le creuset originel, puisque chacun noue, à l'échelle familiale, des liens inter-personnels impossibles au niveau d'une grande cité...de la prison, de la caserne, de l'école, de l'atelier ou du consortium : à chaque entité était un code de civilité correspondant à la fois à ses buts et à ses effectifs.
La famille impliquait en outre des enfants infances, à traiter en infans.
Enfin, les types de famille les plus vantés risquaient fort d'être les plus tarés : y naître, c'était y mourir !!!
Jacques
jeudi 06 décembre 2012 16:53:13 +00:00
La formule liberté-égalité-fraternité me semblait par trop individualiste pour fonder quelque lien ; historiquement, elle n'avait servi qu'à dessouder les bourbonniens...aussitôt remplacés par des napoléonnides, leurs neveux par alliance ; il semblait ici que les français n'étaient pas encore près de sortir d'affaires avec tous ces gentils gaullistes-pompidoliens-giscardiens- mittérandiens et autres sarkozistes, dans les bras desquels ils s'étaient tour-à-tour jetés, à leur insue, de leur plein gré !!!
Autrement plus consistant me semblait ce beau principe communal qui ordonnait au commun de ne laisser personne dans la rue.
Même le mouvement mutualiste avait pâle figure, en comparaison de l'idéal communal...qui concernait tout le monde, puisque personne ne pouvait décemment espèrer connaître ou échapper à sa propre fin-de-vie.
Ici, ce qui manquait le plus, ce n'était pas l'argent : c'était les hommes !...?
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