Doit-on faire confiance aux politiques ?
Crise économique, crise financière, crise écologique, et la confiance dans tout ça ? Ne sommes-nous pas victime d'une crise fondamentale ? Une crise de confiance ? Vis-à-vis de notre système, de nos concitoyens, de nos politiques ? Comment retrouver le goût de l'engagement dans un monde qui détruit des repères fondateurs ? Comment se réapproprier un rôle citoyen au sein d'une société dont les choix sont maîtrisés et orientés par une gouvernance libérale, plaçant chacun face à des choix de plus en plus difficiles à percevoir, concevoir et assumer ? Doit-on faire de plus en plus confiance, ou au contraire, être dans la résistance ? Après tout, notre relation au monde politique, doit-il être fondé sur la confiance ?
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Ce débat a eu lieu le 19/03/2012 à Pau. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Compte-rendus
Interventions
Patricia Puylaurent
mercredi 14 mars 2012 04:55:48 +00:00
Pour pouvoir faire confiance, il faut des élus dignes de confiance. Pour retrouver le goût de l'engagement, il faut un retour aux valeurs fondamentales.
Pour commencer, la moralisation de la gouvernance politique est incontournable.
L'idéal pour cela serait de compter sur la conscience citoyenne, mais malheureusement, les électeurs sont tenus, manipulés... on s'arrange pour maintenir la dépendance pour maintenir l'électorat, c'est une réalité malheureuse, et avec des conséquences dramatiques (comme chez nous à la Réunion).
Par conséquent, il faut aussi et en urgence compter sur une loi qui permettrait à la fois de rendre inéligible à vie les élus ayant été reconnus coupables de gestion malhonnête des fonds publics et de corruption, de redonner du sens au vote blanc par sa prise en compte dans le traitement des résultats d'élection, de limiter véritablement cumul des mandats et délégations, de favoriser le partage de la décision publique par le recours aux dispositifs participation citoyenne à la gouvernance locale.
Jacques
lundi 14 janvier 2013 13:16:47 +00:00
Non, le lien édile-citoyen ne repose pas sur la confiance : il repose sur la nécessité...si l'on voulait conserver le niveau de prospérité présent ; maintenant ne fallait-il pas se leurrer : les thuriféraires stipendiés ne manquaient pas, notamment pour compter en point de prospérité, catégorie "ouvrier", les heures de migration quotidienne.
Le lien édile-électeur reposait-il cependant-malheureusement-souvent sur la folie, celle de vouloir vivre par procuration, celle de croire que vos élus allaient vous aimer en bons pères de famille !!!
La sagesse antique, elle, elle voulait que le lien édile-électeur reposât sur une défiance sagement organisée : c'était la raison même d'être des assemblées et des vice-rois.
La confiance en soi, c'est déjà plus un fardeau qu'un cadeau !? Qui a dit que c'était un cadeau ?
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