Savons-nous qui nous élisons ?
Les prochaines élections municipales de mars 2014 approchent. Nous allons assister au "bal des élus" avec une communication à toute épreuve pour décrocher le bulletin de l'électeur indispensable à la récupération d'un siège ou du grand fauteuil... Nous allons voter... ou pas ! Mais savons-nous réellement qui nous élisons ? Qui sont ces candidats à la mairie ? Qui sont ces femmes et ces hommes qui prétendent nous assister, nous aider, nous représenter ? Le Café Citoyen espère la participation de Catherine Troallic, députée PS et conseillère régionale. Un débat interactif avec le rappel des fondamentaux de la Fédération des cafés Citoyens pour la rentrée 2013/2014. L'équipe du Havre vous attend nombreux. Info : Pour des raisons de capacité d'accueil, les débats se déplacent à La Cour gourmande, 40 rue du Maréchal Galliéni, 76600 le Havre (en face de l'entrée de la poste du centre Coty).
Poursuivre le débat
Ce débat a eu lieu le 20/09/2013 à Le Havre. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.
Compte-rendus
Interventions
Arnaud
lundi 16 septembre 2013 11:26:27 +00:00
Bonjour,
Je vous retourne une question que je me pose depuis 12 ans que je suis élu : que devons nous savoir sur eux ? a-t-on besoin de tout savoir sur celui que l'on va élire ?
Le travail sur l'image, liée à la volonté de transparence, ne génère t il pas des dérives : Les meilleurs communicants deviennent alors les meilleurs candidats à nos suffrages.
Tanay
lundi 16 septembre 2013 14:30:42 +00:00
Monsieur,
En fait, vous posez deux questions.
Puisque vous êtes élu depuis douze ans, nous pouvons considérer que vous résistez à la fonction.
Il ne s'agit pas dans le premier débat de la rentrée de se poser mille questions sur "l'image", la communication ou la "peopolisation" des élus. En région, ces dernières sont très relatives.
La vraie question est plutôt dans la confiance accordée par les électeurs à des personnes et à des personnalités (dans leur unité, leur singularité). Elire est un devoir civique qui responsabilise sur la vie de la Cité et l'avenir de la société.
Vous employez le mot "dérives" (que vous utilisez au pluriel). Justement, trop de "dérives" finissent par déshonorer la fonction, la respectabilité imposée par celle-ci.
Un constat ; Les élus occupent le terrain lorsqu'ils sont en campagne mais après ?
Prenons un cas d'école ; Un(e) candidat(e) est élu(e). Il ou elle serre quelques mains. Il ou elle remercie sa famille politique (Pourtant un candidat n'est pas uniquement élu par des adhérents...). Il ou elle déclare toute la dignité pour remplir au mieux le mandat confié etc. Mais après ?
Les électeurs s'accordent à dire que les élus ne communiquent pas au-delà de la prise de pouvoir.
Toute la question est là.
En espérant que vous serez des nôtres pour vous exprimer en tant que citoyen sur ce thème.
Corinne
Coanimatrice du Café Citoyen du Havre
Jacques
mardi 24 septembre 2013 11:40:18 +00:00
Soyons francs : nombre d'entre nous se moque éperduement de savoir qui il a voté : l'important, pour nombre d'entre nous, c'est de savoir qui il a réussi à faire trébucher ; à ce jeu, le réel importe peu : seules importent les aversions les plus folles...ce qui explique que nos champions peuvent accumuler les bilans catastrophiques, ils resteront toujours champion ! Ici, il n'y a pas seulement les biographies à être bidonnées : les statistiques le sont aussi. Nos chers champions sont naturellement pour !!!
Changer les choses signifie changer de loi électorale, plus que changer de tête de gondole tous les cinq ans.
Jacques
jeudi 26 septembre 2013 16:50:47 +00:00
Savons-nous qui nous votons...oui, si l'on veut considérer que les politiciens professionnels se livrent en fait à un double chantage sur l'électeur, les uns jurant gentiment de supprimer tous les impôts quand leurs doubles-inverses jurent pareillement de nous tirer toutes subventions : nous en savons assez, pour les qualifier d'escroc !?!
Il y aurait fatalité et non point faute s'il n'y avait pas d'alternative...or il aurait alternative, si nos amis dirigeant n'avaient pas consciencieusement vidé toutes les instances collégiales de collégialité.
Ils nieront, évidemment : tout l'art de l'escroc, c'était bien de paraître le contraire de ce qu'il est vraiment...ou fait.
Jacques
mardi 08 octobre 2013 15:40:06 +00:00
Dans la mesure où nous ne savons pas vraiment ce dont demain sera fait, l'important n'était pas tant de savoir qui nous allons élire : c'est comment s'en débarrasser promptement, en cas d'urgence.
Pour caricaturer, en 2013, en FRANCE, c'était devenu SARKOZI ou SARKOZI !?!
Pour éviter de tomber dans le grand n'importe quoi durablement, il avait bien été institué des députés d'arrondissement censés travailler des projets de société ou le long terme...mais l'institution avait été vidée de son sens au gré des circonstances.
Marre de retaper vos coordonnées ? Créez un compte ! Créer un compte permet d'être averti des nouvelles contributions, d'être reconnu et donc de ne pas avoir à taper ses coordonnées pour participer aux débats.