Compte-rendu synthétique par Sylvie SAPERAS — Café Citoyen de Nîmes (31/08/2011)
Animateur du débat : Sylvie SAPERAS
Bilan de la saison 2010/2011
BILAN du CAFE CITOYEN de NÎMES
Période septembre 2010 / 2011
En préambule, il apparaît intéressant de noter que cette aventure, née sous l’impulsion d’une personne rapidement rejointe grâce au réseau de LNA, par cinq autres personnes, n’a, au final pu être mise en œuvre qu’en comptant sur la bonne volonté de deux participants ! Ce qui tenterait à prouver qu’entre l’idée et le faire… Il y a du chemin et il vaut mieux avoir de bonnes chaussures.
C’est ainsi que, par souci de l’intérêt supposé mais non démontré de la création d’un Café Citoyen à Nîmes, nous avons attendu mars 2011 pour créer l’association « Café Citoyen Nouvelle Arcadie ».
Dès l’origine du projet, il allait de soi que nous adhérerions à la Fédération « Nouvelle Arcadie », non seulement pour bénéficier de l’apport technique (échanges d’expériences, prêt de matériel) mais aussi pour rendre compte, dans l’idée d’une démarche « universelle », partagée.
Le mode de fréquentation
Sur 10 débats organisés la fréquentation du café est de 12 personnes en moyenne, c’est respectable pour une première année de fonctionnement, mais nous espérions atteindre un objectif de 20 personnes.
Conscients de cet écart, nous avons en cours d’année changé l’horaire suite à différentes réflexions, sans pour autant noter de réelles différences dans la fréquentation.
En outre, soyons lucides, les deux pics que nous avons eu en terme de participation (novembre, décembre) correspondent à la venue de « politiques » alors en campagne pré-électorale en vue des cantonales. Ils sont depuis aux abonnés absents.
Sur 41 personnes qui ont participé au moins une fois au Café Citoyen :
5 personnes furent présentes entre 8 et 10 fois
2 personnes furent présentes 5 fois
4 personnes furent présentes 4 fois
Ces chiffres ne tiennent pas compte du flux des personnes qui sont arrivées plus tard et qui nous l’espérons, reviendront souvent.
A noter : le « socle » de citoyens sur lequel le Café Citoyen pourrait s’appuyer est fragile, les personnes susceptibles de soutenir le projet étant liées, depuis plus longtemps ou de façon plus urgente, à des engagements divers (gaz de schiste, environnement)
Le choix des thèmes
Respectant les principes de la « Nouvelle Arcadie », le thème de la prochaine séance est voté à la fin du débat précédent. Dans un premier temps, pour aider au choix, nous avons présenté une liste de thèmes (sélectionnés sur la base des discussions des autres Cafés Citoyens). Les idées alors fusaient, provoquant même d’autres formes d’échanges. Mal nous en a pris, nous avons supprimé cette liste pour ne « ne plus influencer ». Résultat : le choix du thème est devenu hésitant face à un flou de propositions mal définies. D’autant que, parfois, les personnes ayant voté l’opportunité d’un débat, ne venaient pas la fois suivante….
Cette année, nous reprendrons « notre » liste.
Liste des thèmes septembre 2010/ juin 2011 :
Septembre : Qu’est-ce qu’un Café Citoyen ? (6 personnes)
Octobre : Qu’est-ce débattre ? (7 personnes)
Novembre : Qu’est-ce qu’un étranger ? (19 personnes)
Décembre : Eduquer et enseigner est-ce la même chose ? (19 personnes)
Janvier : Le temps choisi est-il un gage de liberté ? (12 personnes)
Février : Quel projet pour Nîmes ? (13 personnes)
Mars : Peut-on se passer de voiture ? (9 personnes)
Avril : Le citoyen a-t-il encore du pouvoir ? (12 personnes)
Mai : Le citoyen a-t-il encore la possibilité de consommer de manière librement
choisie? (12 personnes)
Juin : La société est-elle en déclin ? (13 personnes)
Les points positifs (fonctionnement)
Les principes de la Charte, lue en début de chaque séance, sont respectés
Chaque personne participante a pris la parole (exercice induit par l’animateur) et les divergences d’opinion sont acceptées. Le fait démocratique fonctionne bien.
L’ambiance est de bon aloi et régulièrement, les participants se retrouvent en fin de séance pour partager le repas du soir.
Au début de l’été une rencontre « off », autour de grillades, a permis la création de réels liens d’amitié.
Les points négatifs (fonctionnement)
Les retours sur le mode de fonctionnement du Café, malgré nos demandes réitérées, sont trop peu nombreux.
L’engagement dans le cadre de l’association, porteur du bon fonctionnement du Café Citoyen est quasiment nul, excepté l’action « à bout de bras » de deux personnes (pour de sérieuses raisons, peu disponibles). Conséquences : la retranscription analytique des séances prend du retard et le suivi du site internet et de la page Facebook connait des défaillances.
Nous ne sommes pas suffisamment performants en termes de communication. Le « minimum syndical » est assuré, sans plus. Certes les contacts sont pris avec les medias locaux (notamment le Midi Libre et la Gazette de Nîmes) mais nous n’avons encore jamais eu droit à une page ou un article conséquent sur la nature de nos objectifs. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue : nous avons peu d’audience alors nous n’intéressons pas les journalistes, mais si nous avons peu d’audience, c’est aussi que les journalistes ne s’intéressent pas à nous. Ce point est à revoir très sérieusement pour l’année à venir.
Les finances
C’est le point noir de ce bilan : impossible de demander des cotisations à l’heure actuelle étant donné l’importance du turn-over des participants et des faibles capacités financières de la plupart des gens venant régulièrement.
Les photocopies et les frais d’inscription de l’association sont à la charge bénévole d’une seule personne. Restent en suspens l’achat de l’enregistreur-amplificateur, prêté par LNA, (soit 300€) et l’inscription due à la fédération pour l’année 2012.
Mais il est exclu, vu le contexte politique de la Ville de Nîmes et la « jeunesse » de notre association, de pouvoir compter sur une quelconque aide publique ou locale. C’est regrettable, car notre manque de moyens nous prive d’une communication efficace. Nous regrettons notamment de ne pas avoir pu participer au Forum des associations de Nîmes.
Fait le 5 septembre
Ecrit par Sylvie SAPERAS, revu par Aurélia DUBUC.
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