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Métissage, une chance pour la France ?

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Métissage une chance pour la France ?

Le métissage est l’acceptation des différences.
Le métissage peut concerner d’autres domaines que celui de la race.
Le problème du racisme se pose chez nous en raison de la crise économique.
Le rejet est du aux causes économiques ou plutôt au rejet de leurs modes de vie ?
Notre façon de voir à évolué avec le temps. C’est une certaine race que nous visons.
Au cours de notre histoire il y a eu : les italiens, les espagnols, les portugais, les arabes, puis maintenant les personnes de l’Europe de l’Est ou les chinois.
Les mariages mixtes sont en général bien acceptés en France.
Dans le milieu étudiant, une certaine curiosité pour les cultures, les religions différentes.
Une étudiante étrangère souligne qu’elle a été très bien accueillit à la faculté. Elle a trouvée un intêret des autres étudiants pour sa culture, son pays. Les jeunes seraient plus ouverts au monde ?
Le métissage existe depuis la nuit des temps. Il y a toujours eu des mélanges des invasions des peuples nomades. Nous sommes tous le produit d’un métissage !
Au dernier festival « Estivoc’» qui a lieu à Pau les occitans ont reconnus que le Languedoc est issu d’une culture plurielle.
La mondialisation entraîne l’internationalisation. Il faut donc étudier comment le métissage peut se faire sans se perdre dans la masse.
Un participant a été au Mexique et a vu un peuple aux mêmes habitudes vestimentaires et alimentaires que nous !
Il y a un nivellement des cultures, une perte de son identité.
Le plus faible essaie de se fondre dans la culture du plus fort.
L'accès aux frontières est plus aisé pour l’argent que pour les personnes.
La circulation des personnes dans l’Europe est acquise.
Si l’on décide de s’installer dans un autre pays on doit faire l’effort d’assimiler la culture sociale politique et législative de ce nouveau pays. Cela demande un effort.
Il y a plusieurs façons de voir le métissage.
L’un qui serait volontaire : on part dans un pays étranger pour s’y installer provisoirement ou durablement, pour un emploi, stage ou études. L'accès au pays est alors simplifié et aisé.
Il y a ceux qui partent comme coopérants ou humanitaires pour aider un pays et qui retirent de ce contact avec d’autres civilisations un enrichissement personnel. L'accueil peut être alors mitigé.
Il y a ceux, les plus nombreux qui fuient leurs pays pour des raisons politiques et ceux encore plus nombreux pour des raisons économiques. Ceux-là ont d'énormes difficultés à s'intégrer et/ou simplement passer les frontières.
La venue de cette catégorie d'étrangers passent toujours pour des charges, des "piqueurs" d'emplois.
Pourquoi ne pas les aider à rester chez eux ?
Nous en revenons toujours à la crise économique et une personne parle des richesses qui se volatilisent dans les paradis fiscaux. Leur suppression résoudrait beaucoup de problèmes économiques aussi bien ceux des pays pauvres exploités que ceux des pays riches qui perdent une partie de leur revenus.
Avec l’argent des paradis fiscaux 130 milliards seuls 30 suffiraient pour enrayer la faim dans le monde.
Nos sociétés développées provoque la faim dans le monde pour se fournir une main d’œuvre bon marché !
Les migrants sont une richesse au niveau économique : il est prouvé qu’économiquement ils rapportent plus qu’ils ne coûtent.
La croissance du PIB est due aux immigrants. Leur participation apporte une richesse.
Quels sont les facteurs qui conduisent aux différentes politiques d’immigrations ?
Il y aura obligatoirement des changements sociaux politiques pour une intégration des immigrés. Ce procédé d’intégration ne peut se faire que lentement.
A l'heure actuelle, les immigrants sont très souvent des personnes diplômées. Elles ne peuvent être opérationnelles tout de suite. Il faut leur donner le temps de s’adapter, d'apprendre et maîtriser la langue, être informés sur la politique, la législation, la culture du pays accueillant.
Il est normal, surtout au début, qu’un étranger recherche des personnes issues de la même culture que lui. Il vient avec des rêves et il est confronté à une dure réalité. Mais le repli communautaire n'est pas une bonne chose.
La position de l’accueillant est très importante.
L’identité est d’abord trés sociale ensuite elle se construit par des échanges. Elle est aussi façonnée par des influences informelles.
Parfois par la peur de l’autre-inconnu qui provoque ce repli sur soi ou communautaire.
La pluplart des participants concède que le métissage est une richesse pour le pays qui en est pourvu, mais sans les migrants ?

Thèmes proposés pour la prochaine assemblée :

1° Comment concilier nos projets personnels avec un projet collectif pour aller
vers un monde meilleur?

2° Quels sont les outils démocratiques à notre disposition ?

3° Pourquoi et comment réapprendre à communiquer ?

4° Entre l’homme et l’humain quelles sont les convergences et les divergences ?

5° Le budget de la banque alimentaire a été divisé par quatre : comment les
pauvres mangeront demain ?

Le mois prochain le débat sera : Pourquoi et comment réapprendre à communiquer ?