“La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées.”

Victor Hugo (1802 - 1885)

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Plus de participation au Café Citoyen du Havre

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A toutes et à tous, La rentrée 2013/2014 a démarré avec une bonne participation pour le premier débat du Café Citoyen du Havre. Au mois d'octobre, malgré une communication effectuée dans des délais raisonnables (ni trop tôt ni trop tard), déception de l'équipe animatrice avec la présence de deux personnes. Nous vous rappelons que nous avions invité un spécialiste du lobbying. L'équipe n'anime pas les débats du Café Citoyen pour se faire plaisir ou satisfaire l'ego de ses membres. Elle le fait parce que c'est primordial de restaurer la parole citoyenne au-delà des médias, des politiques. Les débats ne servent pas le soulèvement ni l'insurrection (si bien écrits par Kant). Ils sont organisés pour que chacun puisse s'exprimer dans une force de résistance non pas passive mais active. "Dire" est le début de quelque chose. "Partager" est un prolongement de ce quelque chose. Rappelons-nous la devise des Lumières... "Les Lumières, c'est la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable". Sapere aude ! Aie le courage de savoir ! Prends le parti de l'intelligence ! (Horace, Epîtres I,2,40) Les débats du Café Citoyen rassemblent mais le Havre n'arrive pas à trouver un rythme qui permettrait de déboucher sur une pensée constructive. Personne ne détient la vérité mais chacun s'efforce de reconstruire ce qui a été défait depuis plusieurs décennies. Nous savons qu'il est difficile de faire son autocritique. Critiquer est un raccourci qui ne mène nulle part. Critiquer, c'est "juger". Critiquer (crisis- en grec), c'est "jugement". Comment débattre sans critiquer, sans juger ? Comment exposer sa pensée sans la ramener à soi ? Comment nous éclairer mutuellement pour mettre de côté toute forme d'obscurantisme ? La parole citoyenne est l'idée de la liberté de la pensée ou d'une pensée sans préjugé. Pour 2013/2014, les élections municipales sont un enjeu important pour les électeurs. Si le Café Citoyen existe à travers la Cité dans la présence et l'action citoyenne , les élus ne pourront plus l'ignorer. Le Café Citoyen se distingue des mouvements engagés ou militants. Il est apolitique mais cela ne l'empêche pas de réfléchir sur les changements sociétaux qui peuvent émerger de la pensée individuelle. "Penser par soi-même signifie chercher en soi-même...". Chercher en soi-même, c'est reconnaître que l'on peut se tromper. La "vérité" dont nous parlions lors du débat de septembre... Notre rôle de citoyen impose la lucidité pour une plus grande responsabilité au sein de la société, de l'humanité, de l'univers. Saurions-nous laisser plus longtemps la classe politique nous dicter notre conduite sans lui rappeler que nous ne sommes plus des enfants ? Le citoyen a pour devoir de définir son destin. C'est son oeuvre. Celle qu'il doit accomplir dans un souci de transmission. Le café Citoyen ne prétend trouver des réponses à tous les maux ni être un remède contre la crise. Il est un endroit où chaque citoyen peut venir exprimer sa pensée, ses idées. Au Café Citoyen, chacun garde sa liberté de pensée. La pensée collective ne cherche pas à suppléer la pensée individuelle. Nous sommes légataires de la liberté d'opinion et de la liberté d'expression. Entretenons cet héritage. Redonnons-lui tout son sens. Sa vraie valeur. Pour 2014, le Café Citoyen va inviter des personnalités connues mais il ne s'agit pas d'en faire un lieu où chacun pourra venir faire dédicacer un livre ou rencontrer, le temps d'un débat, une célébrité ou une sommité dans un domaine spécifique. Faire venir un intervenant exige une logistique de l'équipe du Café Citoyen. Sans oublier que la venue d'un intervenant extérieur représente un coût (frais de déplacement, hébergement, organisation d'un point presse pour la signature d'un ouvrage etc). Pour ces débats, celles et ceux qui fréquentent le Café Citoyen du Havre doivent proposer une participation afin de pallier à ces frais (sur la base d'un billet de train A/R en seconde classe, une chambre dans un hôtel qui a accepté un tarif préférentiel pour le CC). L'équipe vous propose d'en parler le 15 novembre durant le débat où seront exposés tous les manques du Café Citoyen du Havre. Un rappel des objectifs de la fédération des Cafés Citoyens est prévue ce soir-là. Votre présence est indispensable. Corinne, Malado, Maxime. Rendez-vous à partir de 18h chez Kamel La Cour Gourmande 40 rue du Maréchal Galliéni Le Havre (en face de l'entrée de la poste du centre commercial Coty)

Poursuivre le débat

Ce débat a eu lieu le 15/11/2013 à Le Havre. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.

Compte-rendus

Interventions

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Jacques

mardi 12 novembre 2013 18:11:22 +00:00

Vous êtes tristes, abattus, isolés...alors soyez désormais drôles : on viendra à vous pour rire des autres...on reviendra pour rire avec vous.
Mieux, l'intelligence ne servait à rien si elle ne donnait pas aussi joie et jeunesse !?!
Ne posez aucun préalable : à quoi servez-vous si vous voulez la seule société des êtres déjà sans a-priori ?
Quant au jugement, vous me semblez en avoir une définition bien dommageablement répressive : aimer ou persécuter, c'était également juger !?!

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L'équipe du Café Citoyen

mercredi 13 novembre 2013 11:08:07 +00:00

Jacques,
Nous ne sommes ni tristes ni abattus ni isolés.
Nous sommes plus de 35 000 personnes en France, en Europe et dans des pays qui ne pratiquent pas la liberté d'expression.
Vous vous méprenez ou vous êtes dans le jugement.
Il faut relire le billet ci-dessus pour l'interpréter avec justesse.
Juger ou jauger.
Nous savons que l'action de jauger est la plus délicate qui soit pour le genre humain.
Une chose est sûre, le Café Citoyen n'est pas dans le jugement. Nous pourrions dire qu'il incite à partager une réflexion sur divers sujets de société.
Sur la drôlerie que vous abordez et à laquelle vous nous conviez, elle mérite d'être débattue sérieusement.
Vous écrivez "(...)"Aimer ou persécuter", c'était également juger!?!".
Merci de nous éclairer.

Si vous fréquentez le Café Citoyen, il ne tient qu'à vous de nous exposer votre point de vue.

L'équipe du Café Citoyen du Havre

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Jacques

jeudi 14 novembre 2013 17:01:13 +00:00

Si on parle du HAVRE, on parle du HAVRE ; on parle de vous : on ne parle pas du reste du monde !? Pis, seriez-vous deux que vous auriez pareillement le droit de s'exprimer que 35.000 ou 70.000 personnes !?! Bien mieux, être sept ou huit serait même plutôt une chance : chacun allait pourvoir se parler.
Par ailleurs, oui, exprimer de la "déception", c'était exprimer de la tristesse...deux personnes seulement, ce soir-là, au HAVRE, malgré le travail accompli en a-mont, ce pouvait se concevoir ! Contre quoi, alors, vous rebiffiez-vous ? C'était le seul mot "tristesse" qui gênait ???
Par ailleurs encore, vous me semblez avoir une définition dommageablement policière-et-répressive du verbe "juger" ; personnellement, je trouvais que pour faire plaisir comme pour soigner, fallait-il déployer des trésors d'intelligence, juger du bien comme du mal, du bon comme du mauvais : non, "aimer", ce n'était pas seulement se baffrer jusqu'à plus soif...sans vouloir offenser les hâvrais plus que les autres hommes.

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Jacques

vendredi 15 novembre 2013 16:56:15 +00:00

La drôlerie, ce n'était pas seulement une question de forme, quasiment une ruse, mais aussi la preuve que l'on était soi-même fait pour le bonheur privé comme pour le bonheur public, que sa propre mélancolie n'émanait pas seulement de son propre tréfond !?!

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