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Peut-on changer de système économique ?

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Le 26 novembre 2011 au Havre en partenariat avec l'Ecole de Management de Normandie a eu lieu une conférence-débat sur le thème de : Peut-on changer de système économique ?
Cet évènement havrais entrait dans la semaine nationale des Cafés Citoyens en France.
L'organisation de la conférence-débat a réclamé énormément de travail à l'équipe havraise qui a souffert de moyens financiers insuffisants. Il a fallu combler ce manque par le système D.
Les médias régionaux ont couvert l'évènement (PQR, France Bleu, France 3 entre autres).
Un grand merci aux membres fondateurs de la LNA pour leur soutien et pour le buffet de clôture. Sans eux, rien n'aurait été possible. Impossible n'est pas arcadien...

La conférence a débuté à 14 heures.

Les personnalités ont répondu à notre appel avec seulement trois désistements de dernière heure. Mais nous avions vu large.
Marc Houssaye et Corinne Tanay ont coanimé le débat.
La tribune réagissait en fonction de l'avancée du débat et des réactions ou les questions de l'auditoire. Un public attentif, curieux et soucieux de la crise financière et économique que traverse l'Europe.
l'amphithéâtre Bleu (la couleur de la LNA. Ca ne pouvait pas mieux tomber !) a accueilli 85 personnes. Un succès pour l'équipe.
Nos invités ont abordé le capitalisme, le pouvoir d'achat, le rôle des actionnaires, les agences de notation, la zone €uro, les multiples visages du consommateur lambda, les banques, les profits des banques, la paupérisation, la délocalisation, plan de rigueur et d'austérité etc.
Chaque invité est resté sur le champ de ses connaissances et sur sa vision de la crise actuelle en toute limpidité. Les spécialistes ont échangé en toute clarté et écoute du public.
La démocratie a rempli sa mission principale de dialogue et de transparence.

Clôture des débats à 17 heures.

La présidente de l'Arcadie du Havre a rappelé l'importance de poursuivre notre quête de mobilisation afin d'exercer une solidarité à l'échelle locale pour un retentissement national. "Le débat d'aujourd'hui démontre que notre parole doit compter. Plus nous serons nombreux, plus nous serons incontournables. Au temps de la réflexion, il faut ajouter celui de l'action !"
Les enjeux de l'action citoyenne sont importants pour que la démocratie reprenne tout son sens. Le changement du système politique et financier ne peut s'opérer que si nous avons à coeur d'oeuvrer pour cette transformation.
La crise et la dette ne s'articulent pas exclusivement autour des hommes politiques et des puissants. C'est à chaque citoyen d'intervenir pour empêcher le pire.
Qui est observateur du fonctionnement politique ne peut croire encore au fonctionnement de la démocratie. Les règles qui régissent -normalement- notre démocratie ont été détournées pour servir des intérêts personnels,des ambitions politiques. Le pouvoir est assis sur la démocratie. Il l'a étouffée.
La démocratie est un alibi pour faire croire au peuple français qu'il est libre. Mais c'est un autre pouvoir qui ignore la souveraineté du peuple qui dicte les règles et les fait appliquer.
La démocratie est en "liberté surveillée".
Il ne faut pas espérer des médias qu'ils dénoncent cet état de fait. Ils sont soumis au pouvoir politique et financier.
Aujourd'hui, soumission à Nicolas Sarkozy et demain à un autre. Peu importe.
La conférence du 26 novembre a rassemblé des citoyens conscients que tout cela risque de mal finir. Ils pointent du doigt un système démocratique que les éminences grises effacent lentement.