Qu'est-ce qu'une communication efficace ?

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Présentation du sujet par Christelle :
Lors du dernier débat « La communication nous ouvre-t-elle aux autres ? », les nouvelles formes de communication liées aux NTIC ont été évoquées : chat, SMS, email. Ces formes de communication écrites ont pris une place de plus en plus importante du fait de leur rapidité et de leur facilité. On a néanmoins vu qu’elles présentaient des limites. On communique en effet plus vite mais moins bien (risque d’incompréhension). On a abordé la question de l’écoute indispensable à une bonne communication mais mise à mal via ces nouveaux canaux.
On peut alors se demander quels sont les critères d’une communication efficace. Mais d’abord, à quoi sert de communiquer ?

1. A QUOI SERT DE COMMUNIQUER

1.1. Transmettre un message
La communication est intra-personnelle.
Communiquer sert à transmettre un message, une idée, une pensée. Il y a un émetteur, un récepteur, un sens du message.
Il y a différentes formes de communications :
La communication verbales, par mots ;
La communication par le langage, comme pour les animaux ;
La communication non verbale - le regard est important.

1.2 Faciliter le vivre ensemble, la vie en société.
Communiquer sert à communiquer une information. Par exemple, l”endroit où il y a de la nourriture.
Avec la notion de vivre ensemble, le sujet est plus concis : il s’agit de la communication en relation avec le fait qu’on fait partie d’un ensemble.

1.3. A quoi sert une communication efficace ?
Définition d’”efficace” : Qui permet d’atteindre un but qu’on s’est fixé.
Quel est le but de la communication ?
Transmettre une information aux plus grands mondes, sans perdre de sens.
La communication doit être convaincante (idée, argument).
Il est important d’être bien compris.

2. INCOMPREHENSION ET CONFLIT

2.1. L’incompréhension
La parole est parfois mal comprise, mal interprétée. Il y a une perte ce sens lors de la transmission Parfois on en dit trop, parfois pas assez. Quel est le juste milieu ?
Les problèmes d’incompréhension sont possibles à l’oral comme à l’écrit (pas d’intonation).
Une même phrase peut avoir plusieurs interprétations différentes.
Il faut surtout ne pas être trop dans l’attente, ne pas trop en demander car il y a un risque d’incompréhension. Si on n’attend rien, on en tire plus de plaisir.

2.2. Le conflit
Il est possible dans différentes sphères : l’intime (le couple), la sphère professionnelle, les débats, les réseaux sociaux…
L’affect joue un rôle important dans la communication : quelle relation, quelles antécédents, quel vécu, quelle expérience… ? Par exemple, il peut y avoir des situations dans lesquelles il y a des non-dits, des zones d’ombres qui peuvent entraîner des frustrations. Dans une relation, on a des attentes. Cela est lié à chacun.

3. COMMENT RENDRE LA COMMUNICATION EFFICACE

3.1. Choisir les mots justes et s’assurer que l’autre a compris
Le choix des mots est important pour retranscrire au mieux ce que l’on veut dire.
Les émoticônes ajoutent une touche émotionnelle à l’écrit.
Le contexte à l’oral, contrairement à l’écrit, s’impose de lui-même (ambiance…).
On peut également parler de compétences pour être un bon orateur. Exemple : en réunion.

On peut s’assurer que le récepteur a bien compris ce qu’on voulait lui dire de différentes façons :
Par des sondages suite à une communication politique, commerciale (augmentation des ventes, de l’audience…).
Par l’attente d’un retour possible lors d’une conversation. S’il y a un malentendu, on peut s’en rendre compte. Il est question-là de l’écoute.
En posant la question. Exemple des réunions : « Vous avez compris ? ». Mais culturellement on répondra à l’affirmative même si ce n’est pas le cas. Là, on touche à la sociologie, à la psychanalyse, par rapport au regard de l’autre.
On peut ajouter à cela la bienveillance, la non agressivités et la volonté.

3.2. Un « Cadre de référence » commun (cf photo)
Se pose la question du référentiel, du bagage culturel. Par exemple : différence d’âge, différence de pays.
Cadre de référence = 5 sens + éducation (socio culturelle) + histoire personnelle
[Le « cadre de référence », que l’on appelle aussi « la carte du monde », est l’ensemble des éléments qui permettent à une personne de faire des choix, de poser des actes, de porter des réflexions, de juger ses idées et celles des autres. Chaque personne possède son propre cadre de référence, construit au fil du temps, de l’éducation, des expériences, des événements.]
La compréhension est fonction de la graphie/du langage. Il est important d’avoir les mêmes signes pour se comprendre. D’autant que la langue est polysémique.

3.3. La confiance en soi
Apprendre à s’affirmer permet-il une communication efficace ?
Ne faudrait-il pas savoir s’abandonner ? L’écoute active est une forme d’abandon qui permet de mieux entrer dans la conversation.
Recevoir l’information, c’est être dépendant et cela demande un effort particulier. Il est important d’avoir confiance en soi car il y a une mise en danger selon l’histoire personnelle de chacun. Il est important d’être soi-même, de faire confiance à cet organisme cellulaire pour recevoir, le ressentir et le re-balancer en étant soi-même.
Se pose aussi la question du contexte : bloquant ? Libérateur ?
“Je préfère écouter les autres, prendre la température par l’écoute. Je teste l’ambiance. Après, je me lance.”
Le regard de l’autre peut être un frein. Exemple : pendant une longue période sans travail, hors de la société. Importance de la confiance en soi.
Quand on a confiance en soi, il est plus facile d’exprimer ses idées.
Exemple de l’histoire drôle : quelqu’un qui va anticiper le plantage, va mal raconter.
Quand on a une valeur juste de soi, le message est clair, efficace.
Exemple de quelqu’un qui n’a pas confiance en lui mais qui utilise l’humour. Et ça marche avec certaines personnes. On peut rigoler de tout mais pas avec tout le monde.

3.4. Identifier le problème
Pourquoi on n’arrive pas à se faire comprendre ?
Ca dépend de tellement de paramètres. Cela implique déjà une introspection, la possibilité de prendre du recul. C’est une question intime que celle-ci « Qu’est-ce qui empêche ? »
Il n’y a pas forcément une règle commune à tous, peut-être seulement dans les grandes lignes. La solution n’est qu’en soit.
Il faut avoir une bonne connaissance du récepteur.

CONCLUSION

Il y a beaucoup de conditions à réunir pour peut-être avoir une communication efficace, c’est complexe. Sans parler des conditions, quelle est pour vous, la réponse à la question ?
La connaissance du référentiel.
L’intention qui est à la base du message. Quel est le sens ?
Il vaut mieux des messages courts et simples. C’est plus compliqué si c’est technique.
Dans un contexte où les mots des autres sont pour la plupart du temps différents, il faut encourager à l’écoute et à l’expression. Il faut même encourager à dire des bêtises. (« Remerciement de la parole reçue »)
On peut améliorer la manière de communiquer en y mettant un peu de miel par la politesse, la bienveillance et l’écoute.

[Durant ce café ] il y a eu beaucoup de jugements sur soi, d’auto censure ainsi que de nombreux blancs. Par ce sujet, on touche à l’intime.
En effet, avec la communication, on est en introspection, on se dévoile.
On n’est jamais réellement soi-même. Savoir qui on est implique du recul. Tout dépend du contexte, de l’histoire personnelle de chacun. On campe un personnage consciemment ou inconsciemment. On est toujours une illusion. Peut-être que cela est un handicap à la communication.

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SUJETS PROPOSES :
Le monde dans lequel on vit est-il une illusion ?
Comment bien manger ?
Qu’est-ce qui donne envie à une personne d’agir, de faire une action citoyenne ?
Les élections sont-elles utiles ?

-> Sujet sélectionné pour le prochain débat : Les élections sont-elles utiles ?