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Terrorisme et/ou résistance ?

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Où s’arrête le terrorisme et où commence la résistance ? Pendant la dernière guerre les résistants français étaient traités de terroristes par les allemands. Dans le conflit israélo-palestinien, les palestiniens se considèrent comme des résistants alors que les israéliens estiment qu’ils sont des terroristes. Comment donc concevoir la frontière entre ces deux notions.

Quelqu’un propose de distinguer les objectifs des moyens. Le résistant se définit plutôt par rapport à un occupant : il s’agit de libérer un territoire ou une population d’un envahisseur. A contrario le terroriste a plutôt pour objectifs de conquérir. Pour d’autres les objectifs des uns et des autres sont les mêmes, seuls les moyens diffèrent, le terrorisme faisant régner la terreur par tout moyen alors que la résistance est plus pacifique.

Finalement les deux termes peuvent recouvrir les mêmes actes mais suivant le point de vue d’où on se place ou le camp auquel on appartient ces actes seront qualifiés d’actes de résistance, donc à connotation positive, ou d’actes de terrorisme à connotation négative.

L’assemblée a cherché à illustrer à partir de ces données, chacune des notions en jeu.

Le Commandant Massoud, les femmes afghanes, les palestiniens, Gandhi, etc., sont autant d’exemples de figures de résistants. On peut aussi résister sur le plan économique par le bais de mouvements proposant des alternatives : Attac par exemple. Tous ces mouvements ou ces collectifs cherchent à construire quelque chose de positif. Les phénomènes de résistance trouvent racine également dans des formes de réaction à l’uniformisation des concepts imposés par les Etats. ( cf : réflexes identitaires régionaux )

Le terrorisme se décline sous diverses formes : le terrorisme économique, qui cherche à imposer une hégémonie au plus grand nombre (mondialisation), le terrorisme intellectuel, le harcèlement moral, le terrorisme d’Etat (Chili de Pinochet , Argentine de Vidéla, URSS de Staline, Allemagne d’Hitler….etc) qui ont toutes pour but d’asseoir un pouvoir. En dernier lieu a été évoqué le terrorisme islamiste en raison de l’actualité politique.

Les causes et les moyens de cette forme de terrorisme ont été examinés. Les islamistes utilisent la pauvreté pour légitimer leurs actions contre l’Occident, ils manipulent les populations pour provoquer un choc des civilisations. Ils veulent imposer partout un Islam dur et fondamentaliste en réaction, peut-être, à l’hégémonie de la civilisation matérialiste occidentale. Les moyens humains se nourrissent du terreau de la pauvreté et du manque de démocratie. Les moyens financiers et les armes proviennent d’une organisation complexe, issue selon toute vraisemblance, des pétro-dollars et du soutien occulte de certains pays.

Pour tous ces « terroristes » il s’agit bien de résister aux puissances de tous ordres imposées par les États-Unis ou l’Occident à l’ensemble du Monde. Chacun possède alors sa version du « Bien et du Mal ».